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Sonnuevo

Sonnuevo est un blog dédié aux musiques rock, électriques et métisses.

Pérouse, juillet 2007 (2/3)



 

 

La Florence ombrienne

 

Dans le dédale des rues pérugines, les époques se mêlent. On remonte le temps, de la Renaissance au Moyen Age, de l’empire romain aux premières constructions étrusques…

 

Autour de la piazza IV Novembre se dressent les principaux monuments de la ville. A gauche, le Palazzio dei Priori et sa façade immaculée ciselée d’élégantes fenêtres. Le palais accueille en son sein la Galerie Nationale de l’Ombrie, dont les collections allant du Moyen Age à l’époque moderne concurrencent aisément celles de la Galerie des Offices. On y trouve plusieurs tableaux du Pérugin, mais ceux-ci sont souvent prêtés pour des expositions internationales (comme cet été, à Tokyo). A droite de la place, s’étend la cathédrale San Lorenzo et ses imposants murs de pierre datant du XVe siècle. A ses pieds, la Fontana Maggiore et ses décorations sculptées, chefs-d’œuvre de Nicola Pisano.

 

Derrière la cathédrale, vers le nord de la ville, les possibilités de promenades se démultiplient. Il n’y a qu’à se laisser perdre au gré des passages couverts et des rues tortueuses, sous l’arc étrusque ou au pied du magistral viaduc reconverti en passerelle pour les piétons, pour mieux se retrouver ensuite. Armé de courage, on arpente le corso Garibaldi jusqu’au temple de Saint Michel Archange, église paléo-chrétienne de forme circulaire, à l’ombre des cyprès. En contrebas de la ville, le silence est total, si ce n’est le carillon des innombrables églises, se répondant les unes les autres à chaque quart d’heure, même la nuit.

 

Côté sud, en redescendant le corso Vanucci, la Rocca Paolina domine la ville. Cette imposante forteresse, véritable ville souterraine, fut construite par Paul III après la guerre du sel, au XVIe siècle, pour asseoir son pouvoir sur Pérouse. Un quart de la ville fut abattu lors de la construction, quand il n’était pas directement annexé à la forteresse. A l’intérieur, on devine encore les murs appartenant aux anciens palais des Baglioni, puissante famille pérugine qui ne réussît pas à s’opposer à l’autorité papale. Dissimulé dans ses murs de pierre, la Rocca Paolina abrite aujourd’hui un important système d’escaliers mécaniques qui permettent de descendre dans la partie basse de la ville, notamment à la piazza dei Partigiani, la gare routière de Pérouse. Là, de nombreux cars conduisent vers les principales villes d’Ombrie, notamment Assise, distante d’une vingtaine de kilomètres seulement.

 

 

 

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