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Sonnuevo

Sonnuevo est un blog dédié aux musiques rock, électriques et métisses.

Pérouse, juillet 2007 (1/3)

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Sous le soleil, au zénith.

 

 

Une heure d’avion jusqu’à Pise, puis une heure de train jusqu’à Florence. Et de là, encore deux heures de train à travers la campagne et les alentours du lac Trasimène. Pérouse se mérite ! Mais une fois arrivé, le dépaysement est total.

 

Un ciel d’un bleu profond, digne des tableaux de Fra Angelico. A perte de vue, des collines verdoyantes malgré l’été bien avancé. Pas une seule cheminée d’usines, ni un seul échangeur autoroutier. Tapie derrière ses remparts, Pérouse a su préserver son charme médiéval et sa tranquillité. La ville a beau être le chef-lieu de province et de région et compter près de 130 000 habitants, elle paraît bien moins importante. La répartition des habitations en terrassement successif donne à la ville un air de village, comme Volterra ou Saint-Paul de Vence. Ces montées et descentes perpétuelles, conjuguées avec l’étroitesse des rues, régulent d’elles-mêmes le trafic des voitures : tout le monde roule au pas. C’est le paradis des fiat 500 qui clouent sur place les plus gros gabarits.

 

Sous le soleil perché au zénith, l’ombre ne fait pas long feu. Les balades dans la ville sont infinies et à chaque coin de rues il y a quelque chose à voir. Mais la promenade s’arrête irrémédiablement entre 13h et 17h, car la chaleur est alors insoutenable et l’ombre réduite à peau de chagrin. C’est plus tard dans la soirée, alors que le vent se lève, que l’agitation de la rue reprend son souffle.

 

 

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